Le phénomène des diplômes achetés face à l’illettrisme

L’illettrisme reste un fléau méconnu de notre société, touchant même les diplômés. Comment ces personnes gravissent-elles les échelons sans maîtriser la lecture ? Par le biais des diplômes achetés. Un business tentaculaire qui offre des certifications sans formation. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : en 2021, plus de 20 % de diplômes vendus sur internet étaient des contrefaçons. Des méthodes vicieuses, mais efficaces, évincent les contrôles académiques. Des agences illégales utilisent des fausses identités et produisent des documents administratifs falsifiés, donnant une apparence crédible à ces faux diplômes.

Enquête : comment les fraudes contournent les contrôles éducatifs

Les contrôles éducatifs sont sévères, mais pas infaillibles. Les fraudeurs savent où frapper. En tant que rédacteurs, nous avons enquêté sur ces stratégies. Les examens en ligne peu surveillés et les codes d’accès piratés en sont la clé. Par exemple :

  • Faux comptes étudiants sur les plateformes de gestion éducatives.
  • Participation à des forums de triche où des réponses aux examens sont partagées.
  • Réseaux sociaux où les annonces de ventes de diplômes pullulent.

Les fraudeurs sont des experts du numérique, utilisant des techniques de camouflage pour échapper à la détection des institutions. Nous recommandons de renforcer la sécurité informatique et d’accroître la vigilance sur les identités des étudiants. Les universités devraient investir dans des logiciels détectant les anomalies dans les évaluations.

Impacts sur la société et les vraies solutions à mettre en place

Les conséquences de l’introduction de travailleurs sans compétences réelles dans le marché affectent profondément les entreprises. La baisse de la qualité des prestations et l’augmentation des coûts de formation nuisent aux performances des entreprises. Selon le ministère du Travail, environ 15 % des travailleurs reçoivent annuellement des formations supplémentaires à cause d’incompétences non détectées à l’embauche.

Pour lutter contre cette fraude, nous recommandons :

  • Vérification systématique des diplômes par des organismes externes.
  • Instauration de tests de compétences pratiques lors des processus de recrutement.
  • Sensibilisation des recruteurs aux risques des faux diplômes.

Les entreprises peuvent collaborer avec des agences de vérification spécialisées pour s’assurer de la légitimité des diplômes présentés. Des mesures proactives permettront d’éclaircir le marché du travail.

L’augmentation de l’illettrisme couplée à l’incapacité des systèmes éducatifs à le détecter est préoccupante. Les solutions existent, mais nécessitent une prise de conscience collective et des actions concrètes de la part de tous les acteurs économiques et éducatifs.


Sources :

  • Ministère du Travail
  • Réseau de prévention de la fraude académique